vendredi 20 novembre 2015

5 000 messes pour le repos de mon âme...








PUJOLS (33) – BMS 1740 / 1792 p.300 -
E DEPOT 8140 ; GG 3 



Du testament de Jean Baptiste TAUPIER Curé de la paroisse de Notre Dame de Doulezon, date du quatrième juin 1773, dont l’acte de clôture du même jour et lequel testament a été retenu par AMANIEU notaire à Ste Radegonde juridiction de Gensac
A été extrait ce qui suit ______________________


Mon héritier sieur Jean Pierre TAUPIER ancien capitaine d’infanterie de la paroisse de Flaujagues de la susdite juridiction de Gensac ou son successeur me fera dire cinq mille messes pour le repos de mon âme par messieurs les curés de Doulezon, Flaujagues, Villemartin et Mouliets dans cinq ans à commencer à la mort des messieurs ROBERT mes cousins habitants de Mérignas et dernier décédé qui feront pour chacun mille deux cent cinquante messes seront payées à la fin de chaque après qu’elles seront dites par le sieur Jean Pierre TAUPIER ou ses successeurs.
De plus il sera donné à perpétuité après le décès desdits sieurs ROBERT la somme de huit livres dont la moitié pour les pauvres et l’autre moitié pour dire des messes pour le repos de mon âme au curé de Mouliets et de Doulezon.
Donne de plus ledit testament soudain sa mort la somme de cent livres aux pauvres de Doulezon et pareille somme aux pauvres de Mouliets qui seront comptées en présence desdits sieurs curés de Doulezon et Mouliets.

On peut ajouter foi à cet extrait. En foi de quoi je l’ai écrit et signé
                            Signé LESTRADE curé de Pujols Ste Florence et Mouliets
Pujols ce 16 juillet 1776




Inventaire de registres en 1792

PUJOLS  (33)– BMS 1740 1792 - E DEPOT 8140 ; GG 3 page 505



Aujourd’hui vingt deux décembre mil sept cent quatre vingt douze l’An 1er de la République nous Jean EXPERT maire du canton de Pujols nous sommes transporté en compagnie de Jean CHEVRIERE notre secrétaire greffier à la maison curiale de Pujols pour faire Etat et inventaire des Registres de baptêmes, mariages et décès en conformité de la loi du 20è 7bre dernier –où étant, ce en présence du citoyen LESTRADE Curé – y avons procédé comme suit :
1 premièrement un registre commençant par l’extrait de baptême de Marguerite MEYNARD du 21 fev. 1627 signé BENESIT vicaire Et finissant par l’extrait de baptême de Jean GUILLEMIN en date du 13 Jv 1641 signé GRAND vicaire contenant soixante treize feuillets
2 Plus un registre commençant par l’extrait de bapt de Jean MOMBEROL du 15 Xbre 1641 Et finissant par l’extrait de baptême d’Izabeau MIRABEN en date du 7 8bre 1646 signé au commencement PUCH vicaire et à la fin VILLEFUMADE…
 
Suit l’énumération de 49 registres au total –dont je vous fais grâce.
 
Une chance pour connaître les registres existants en 1792…mais peut-être disparus de nos jours.

 

mardi 17 novembre 2015

Grand ouvrier en 1754


ST CHRISTOPHE DES BARDES (33) – BMS 1738-1754 page 39 – E DEPOT 3390 ; GG 5
 
 
 
 

Réception de Pierre NAUDIN

 
Ce jourd’hui dixième jour de mars mil sept cent cinquante quatre Pierre NAUDIN habitant du présent bourg de St Christophe des Bardes a été reçu grand ouvrier de l’Église paroissiale de St Christophe des Bardes et ce pour un an, de son propre consentement, et de celui des principaux de la paroisse, assemblés dans la maison curiale : savoir de Messire Jean de GOMBAUD et Messire Pierre Claude de GOMBAUD son fils, maintenant dans la paroisse, et habitants de la ville de Libourne ; de Jean OLIVET, de Jean CASIMAJOU, de Bernard CROUSET, de Guilhem PERRIN, de Pierre BERTIN, de Legi COURADE, de Léonard VILLEMON, de Jean CAILLI et de Michel BERNARD, les tous habitants de la paroisse de St Christophe des Bardes, et de moi curé de ladite paroisse qui ai signé avec messires Jean et Pierre de GOMBAUD, Jean OLIVET et Jean CASIMAJOU. Les autres ont déclaré ne savoir signer.
 
Signé : de GOMBAULT père, de GOMBAULT fils, J.OLIVET, J.CAZIMAJOU, BALESTARD curé, Pierre NODIN acceptant la charge du grand ouvrier
 
Je vous recommande -pour compléter sur la fabrique paroissiale-
la lecture d'un article paru dans la Revue de l'Histoire de l'Eglise de France.
 
 

lundi 16 novembre 2015

Dix sept ans plus tard...

Le pauvre généalogiste chercherait en vain un acte de baptême pour Jean VIGNON, mais monsieur le curé veille...et nous en explique la raison :

DONZAC (33) - BMS 1779 / 1792 page 20 - E DEPOT 1808 ; GG 5

 
 

Verbal du baptême de Jean VIGNON de Semens (33) administré le 14.11.1769

 
L’an mil sept cent quatre vingt six et le quinze mars a comparu Léonard VIGNON habitant de la paroisse de Semens, lequel nous a dit que sa femme nommée Jeanne GILET s’était accouchée le mois de novembre mil sept cent soixante neuf d’un garçon, qu’à l’absence de Mr le Vicaire desservant ladite paroisse, cet enfant leur fils légitime fut porté sur celle de Donzac, où il fut baptisé en mon absence, par feu Mr THEODOLIN, pour lors ancien curé mon résignant, que celui-ci lui délivra un certificat de baptême signé de sa main, pour le remettre audit vicaire desservant pour l’enregistrer, que ledit certificat fut remis dans son temps, qu’il s’est présenté dernièrement à Mr VIEULOUP curé de ladite paroisse, pour lui en demander un extrait, qu’il n’a pas trouvé ledit acte de baptême couché sur ses registres ; et ayant nous-mêmes à sa prière, fait une semblable recherche sur les registres de notre paroisse, mais inutilement. Les choses dans cet état, ledit VIGNON a interpellé le témoignage de Catherine BARBERES habitante de St Germain de Graoux faisant office de sage-femme, et qui assista ladite Jeanne GILET dans ses dites couches, et qui fut présente à la cérémonie dudit baptême, celui de Jean LAMBROUIN vigneron aussi présent à ladite cérémonie, celui de Pierre GILET oncle maternel du baptisé et de Jeanne LEYDET sa tante maternelle par alliance, les tous habitants de cette paroisse, qui nous ont attesté que réellement l’enfant susdit était né le treize novembre de l’année mille sept cent soixante neuf et qu’il fut baptisé le lendemain quatorze par feu Mr THEODOLIN, et qu’on lui donna le nom de Jean, qu’il eut pour parrain feu Jean GILET son grand-père maternel, et pour marraine Jeanne BOUCHARDEAU sa grand-mère paternelle qui en raison de son âge, n’a pu se transporter devant nous. Dont nous avons dressé verbal en présence de Jean DEBAT et Jean MASSIEU habitants de cette paroisse signés avec nous, lesdits comparants ayant déclaré ne savoir.
 
Signé Jn DEBAT  Jean MASSIEU et MARTIN curé de Donzac
 
 
 
 
 



Un acte mais pas d'état-civil...

Dans les registres BMS tenus par messieurs les curés, on trouve quelquefois des annotations diverses : sur la météo, un décès particulier ou tout autre commentaire qui nous entr'ouve la porte de l'époque où cela a été noté...



DONZAC (33) - BMS 1753 / 1779 page 50 - E DEPOT 1807 ; GG 4

 
Mémoire concernant l’obit de Mr THEVENARD
 

Mr THEVENARD curé de Donzac, par son testament du vingt sept septembre mil sept cent vingt sept, retenu par Me PENNICAUT notaire de Mourens, dont les papiers sont entre les mains de Mr LAPORTERIE notaire de St Pierre de Bat, a fondé à perpétuité et à jamais, une rente de quinze livres en faveur de ses successeurs et pour en dire des messes pour lui. Pour se décharger de cette fondation, Mr THEVENARD son héritier et son neveu, par acte du vingt huit août mil sept cent cinquante trois, retenu par Me RATEAU notaire à Arbis, céda une pièce de terre, située sur la paroisse de Donzac, au lieu appelé La Massouné, au nommé Pierre CARCAUT, dit d’ANDRIEU, demeurant au village de Jordi, paroisse d’Omet, à la charge par lui d’acquitter annuellement ladite rente de quinze livres, et sur les difficultés et le refus qu’on lui fit de l’investiture de ladite pièce de terre, la susdite cession fut canellée le vingt quatre septembre mil sept cent cinquante cinq par acte retenu par Me RATEAU portant vente de la susdite pièce de terre au lieu appelé à La Massoune qui est actuellement en jocalles, de la contenance d’environ six journaux, sous la rente constituée de quinze livres payables chaque année le jour de St Michel. Ladite vente a été faite en faveur dudit Pierre CARCAUT qui l’a payée à Mr mon prédécesseur et mon bienfaiteur, Jean CARCAUT son fils et son héritier, en est actuellement chargé.

 
       Signé MARTIN curé de Donzac

Les deux termes notés en rouge de ma part sont signe de mon ignorance de certains termes peut-être du vocabulaire notarial ?
Si vous avez une idée, n'hésitez pas à m'écrire un petit mot.Merci

vendredi 6 novembre 2015

Les poilus de la famille MERCIER


Pour illustrer le généathème du mois de novembre, je viens de faire l’inventaire des tous les hommes de la famille qui ont été appelés à défendre la Patrie.

Je me rends compte que ce sont quand même seize hommes qui sont partis.
Trois d’entre eux ne reviendront pas au pays qui les a vu naître…




Joseph MERCIER



François Philippe MERCIER (frère du précédent)



DAVIAU Jean Eugène

 

DAVIAU Henri (frère du précédent)



DAVIAU Charles Camille (frère des précédents) - Mort pour La France



DAVIAUD Emile (frère des précédents)



DAVIAUD François (frère des précédents)



MAZIÈRE Jean  - Mort pour La France



MAZIÈRE Pierre Jules ( frère du précédent) – Mort pour la France



MAZIÈRE Joseph (frère des précédents)



BORDET Pierre Alfred

 
 
BORDET Anselme                                                                                                
 


VALLETTE Gustave



VALETTE Jean Gustave (fils du précédent)



PARET Jean



PARET Joseph (frère du précédent)





 
                                                                                
       
 
 













jeudi 5 novembre 2015

7 février 1900 Le Petit Journal

 
 
ANGOULÊME  6 février -
Un loup pris par une chèvre, voilà qui n'est pas banal, même après les victoires
réitérées du taureau sur le lion, l'ours et la panthère.
Ces jours derniers, la veuve SIGALARD, du village de Chez-Talbot, commune de
Saint-Claud, cueillait de la salade dans un champ tandis que sa chèvre, une fort
belle bête, broutait à quelque distance le long du bois.
Survint un loup affamé qui bondit soudain sur la chèvre, mais par un hasard invraisemblable celle-ci releva si brusquement la tête que celle du loup resta prise entre ses cornes; chacun tirait de son côté et la chèvre bêlait éperdument
ce qui attira l'attention de la veuve SIGALARD.
Si grand fut l'émoi de celle-ci qu'elle ne put appeler au secours. Fort heureusement vint un voisin qui travaillait non loin et qui saisit courageusement
le loup par le train de derrière, tandis que, ragaillardie, la veuve SIGALARD plongeait à plusieurs reprises son couteau dans le flanc du carnassier qui ne
tardait pas à faire entendre un râle d'agonie.
Depuis ce temps, la chèvre semble agitée de la danse de Saint-Guy, mais la
veuve SIGALARD s'en console : elle a touché la prime de 100 francs réservée à
ceux qui ont capturé un fauve.



4 février 1900 Le Petit Journal

 

Bordeaux, 8 février - Dans l'après-midi d'aujourd'hui, un adroit pickpocket, qui s'était introduit dans le hall de la succursale de la Banque de France, rue Esprit-des-Lois, s'est emparé adroitement de la sacoche d'un garçon de recettes nommé SERRE, qui avait dû s'absenter quelques instants de son poste.
Le coup fait, le voleur a pris la fuite, emportant la précieuse sacoche qui ne
contenait pas moins de 160000 francs.
La sûreté a été mobilisée pour retrouver l'adroit filou.

3 février 1900 Le Petit Journal

 

CONFOLENS - Une centenaire, Mme veuve SUDRE, dont les enfants et les
petits-enfants célébraient l'anniversaire, il y a une quinzaine de jours, vient de
s'éteindre subitement à Confolens.

Confirmation est donnée par l'acte d'état-civil (acte n°10 p.178 registre 3 E 112/22) :

 
L'an mil neuf cent, le trente janvier à trois heures du soir - Acte de décès de
Marie d'ABZAC, âgée de cent ans, née à Confolens, sans profession, décédée
en son domicile à Confolens (Saint Barthélemy) aujourd'hui à onze heures du
matin, fille de François d'ABZAC et de Françoise RIVAUD, époux, décédés tous
les deux, veuve de Pierre SUDRE...Sur la déclaration de François DEFAUT âgé
de soixante quinze ans, sans profession, neveu de la décédée...
 
Bon, mais est-ce bien une centenaire ?...Et bien, oui !
Sa naissance est confirmée par l'acte de naissance du 24 nivôse An 8 (soit le 14.01.1800) à Confolens (acte n°22 p.175 registre 3 E 112/7) :
 

D'aujourd'hui vingt quatre nivose l'an huit de la République Française une et
indivisible à midy par devant moi Jean POUGEARD du LIMBERT agent municipal
de la commune de Confolens est comparu en la salle de la maison commune le
citoyen François d'ABZAC tailleur d'habits...m'a déclaré que Françoise RIVAUD
son épouse en légitime mariage est accouchée ce matin environ les dix heures
d'un enfant femelle auquel on a donné le prénom de Marie...
 
 


28 janvier 1900 Le Petit Journal

 

BORDEAUX - On annonce la mort, à l'âge de soixante-cinq ans, au château de
La Brède, de M. Charles de SECONDAT, baron de MONTESQUIEU.
M. Charles de MONTESQUIEU était l'arrière-petit-fils de MONTESQUIEU, l'auteur
de l'Esprit des lois et des Lettres persanes.

Nous trouvons bien la confirmation du décès dans les tables décennales de la
commune de La Brède; malheureusement, le registre n'est pas en ligne.



Décès de Jean Baptiste de MENOU de SECONDAT le 25.01.1900.

22 janvier 1900 Le Petit Journal

 


NOUVELLES JUDICIAIRES

Le tribunal correctionnel de Bergerac vient de rendre un jugement intéressant le
monde des chauffeurs.
Un vélocipédiste, M. BERTIN, de Marmande, passant à une allure exagérée dans
notre ville sur un tricycle à pétrole, vit venir à sa rencontre un cheval attelé à une voiture. Quoique l'animal donnât des signes de frayeur, BERTIN ne s'arrêta
pas et ne ralentit pas son allure. Le cheval renversa la voiture et blessa trois
personnes qui s'y trouvaient.
BERTIN a été condamné à 50 francs d'amende.




 
 
LIBOURNE -Nomades voleurs d'enfants
 
Le 6 janvier dernier, le jeune Louis SOUTROUGE, âgé de treize ans, domestique
à La Tresne, était envoyé, vers six heures du soir, chez un boulanger pour y prendre du pain.
Les maîtres de l'enfant attendirent vainement son retour.
Le 15 janvier, à Libourne, le jeune SOUTROUGE se présentait au commissaire de police et lui déclarait qu'il venait d'échapper à des nomades qui l'avaient enlevé sur la route de Bouliac et contraint, sur le parcours de cette commune à Libourne, à se livrer à la mendicité.
L'enfant donna un signalement de ces nomades et fut reconduit chez ses maîtres qui informèrent du fait les autorités locales.
Le parquet vient d'être saisi de cette affaire.
Le magistrat instructeur fait rechercher les nomades qui, paraît-il, se sont dirigés sur Paris.
 
 
 
 
 
 
 
 
 


18 janvier 1900 Le Petit Journal



BORDEAUX - D'importants détournements ont été commis au préjudice de la
trésorerie générale par l'un des employés du service de l'ingénieur en chef du
département, un nommé DELMAS, conducteur des ponts et chaussées. Cet
individu fabriquait de faux mandats de paiements sur lesquels il apposait la
signature parfaitement imitée de M. STROHL, ingénieur en chef, et dont il
s'appropriait le montant. On évalue à 80000 francs la somme détournée.
DELMAS est en fuite.

15 janvier 1900 Le Petit Journal

 

Ce matin vers huit heures, un drame sanglant s'est déroulé dans la commune de
Bassens, près de Bordeaux.
Un nommé SÉBILLE a tiré deux coups de revolver sur son voisin, M. SECOUSSE,
qui était entré sans permission sur sa propriété.
Une balle a atteint M. SECOUSSE dans le région du cou, l'autre s'est perdue. A ce moment, le beau-père de m. SECOUSSE arrivait au secours de son gendre,
mais SÉBILLE, furieux, se rue sur lui et le blessa d'un coup de couteau.
Les deux victimes ont été transportées à leur domicile dans un état assez alarmant. Le meurtrier a été arrêté par la gendarmerie de Carbon-Blanc.

mercredi 4 novembre 2015

4 janvier 1900 Le Petit Journal



Un marchand de vins de la Gironde, M. BÉNARDOT, âgé de trente-huit ans, qui
venait d'arriver ) Paris, a été écrasé boulevard de l'Hôpital, près de la gare
d'Orléans, par un lourd camion chargé de bois.
M. BÉNARDOT est mort pendant qu'on le transportait à l'hôpital.

9 janvier 1900 Le Petit Journal



Le parquet de Bordeaux vient d'envoyer au parquet de Paris une commission rogatoire relativement à un petit incident qui de produisit au cours du dernier voyage de Sarah BERNHARDT à Bordeaux.
Un contrôleur exigea que la grande actrice, qui voyage toujours avec son chien,
se séparât de lui; Sarah refusa et un commissaire de police requis dressa procès-verbal d'où l'envoi à Paris de cette commission rogatoire qui devra établir "l'état-civil de la nommée Sarah BERNHARDT" et ouvrir une enquête sur
sa moralité et ses moyens d'existence (sic).





ANGOULÊME - Un homme d'équipe de la gare de Saint-Michel, nommé Pierre
BARRY, a eu cet après-midi les deux jambes coupées par un train. C'est en
voulant refermer une portière ouverte par un voyageur qui était monté à
contrevoie au moment où le train se mettait en marche, que BARRY a glissé
sous les roues. Transporté à l'hôpital d'Angoulême il est dans un tel état de
faiblesse que les médecins n'ont pas osé pratiquer l'amputation.


2 janvier 1900 Le Petit Journal

 

AGEN - Un jeune soldat nommé DALON, originaire des environs de Marmande,
récemment incorporé au 9è de ligne à Agen, a tenté de se suicider en se
précipitant du haut de la toiture dans la cour de la caserne.
Dans cette chute terrible, il s'est cassé une jambe et s'est fait à la tête une
profonde blessure. Le malheureux a été transporté aussitôt à l'hôpital. Ses
jours de paraissent pas en danger. DALON était un peu faible d'esprit.



 
 
MONT-DE-MARSAN - M. Marcelin CARANTE, propriétaire industriel à la Glorieuse, ancien maire de cette commune, revenait samedi soir en voiture d'Artassens, en compagnie d'une fillette, sa filleule. A un moment donné, le cheval fit un écart. La voiture versa et les voyageurs furent projetés sur le  sol.                                                                                                 
Relevé par les témoins de l'accident, M. CARANTE fut transporté,
horriblement blessé, chez son beau-frère, instituteur à Artassens, où il ne     
tarda pas à expirer.                                                                                  
Quant à la fillette, elle n'a eu que des contusions sans gravité.  
 
 
On trouve bien le décès de CARANTÉ François (et non Marcelin) le
30 décembre 1899 retranscrit à Laglorieuse (acte n°17 p.5 registre 4 E 139/12) :                                                                       
 
 
François CARANTÉ âgé de 51 ans était natif de Laglorieuse et époux de Marie BÉZIAT qu'il avait épousé le 24.06.1873 à Laglorieuse. Il était fils de Mathieu CARANTÉ et Virginette BARRÈRE.