dimanche 24 janvier 2016

Ancienne épine


Dans mes recherches, mes ancêtres se cantonnaient à être originaires de Gironde, de Dordogne, de Charente Maritime et de Charente.
Jusqu’à ce que je trouve le décès de mon trisaïeul André VALETTE le 26 janvier 1858 à Guîtres (33).



Acte n°3 – Du vingt six janvier mil huit cent cinquante huit à midi. Acte de décès de André VALETTE décédé ainsi que nous nous en sommes assuré ce matin à quatre heures terrassier âgé de cinquante six ans né à Sauvessanges (Puy de Dôme) demeurant à Guîtres époux de Marie PINEAU. Sur la déclaration à moi faite par Louis Clément OBISSIER âgé de cinquante deux ans et Pierre OBISSIER âgé de vingt huit ans tous les deux négociants demeurant à Guîtres et ont signé après lecture.
                  C. OBISSIER     OBISSIER    P.LARTIGUE Maire


Ah ça, pour une surprise, c’était une drôle de surprise : un étranger !

Comment était-il venu en Gironde ? ma logique me soufflait par la rivière Dordogne. Qu’est-ce qui l’a attiré en Gironde ? son métier de terrassier pouvait s’exercer partout.
Et surtout, comment a-t-il rencontré ma trisaïeule et où l’a-t-il donc épousée ? car là se trouvait mon épine : je ne savais pas dans quelle commune le couple avait bien pu convoler.

Marie était native d’un village proche de Guîtres, Lagorce (33) et tous ses frères et sœurs s’y étaient mariés ; mais point de trace du mariage de Marie dans cette commune !
Le jeune couple s’établira à Bayas (33) où naîtront leurs enfants, puis finiront leurs jours à Guîtres où ils décèderont. Mais pas de mariage dans ces deux communes non plus.
Encore novice à cette période de mes recherches, j’avais supposé un mariage dans la commune de l’époux et stoppé là l’aventure.


Une quinzaine d’années plus tard, à l’occasion du salon de généalogie à Pauillac, une autre grosse surprise m’attendait avec André VALETTE, car un des généalogistes du club avait un mariage VALETTE X SAINTIPOLY sur Saint-Laurent-de-Médoc et après vérifications et recoupements, je me trouvais avec un nouveau cousin et le père d’André VALETTE avec toute sa deuxième famille dans le Médoc !

En fait, le migrant n’était pas mon terrassier André, mais son père Jacques scieur de long descendu sur un bâteau chargé de bois de son Puy de Dôme et jamais retourné au pays.
Malheureusement, toujours pas de trace du mariage d’André dans le Médoc. Cette rencontre avec mon cousin m’avait redonné l’envie de reprendre cette recherche et je me suis donc attelée à la patiente recherche en ‘escargot’ :



Bien m’en a pris car j’ai finalement trouvé facilement le mariage qui s’était célébré sur une commune voisine de Lagorce, Les-Eglisottes-et-Chalaures. C’était presque trop facile, tellement évident, je m’en suis longtemps voulu d’avoir manqué de persévérance cette fois-là…

 

Les épines que nous pouvons rencontrer dans nos recherches font tout le sel, tout le piment, toute la saveur (rayez la mention inutile) de cette quête généalogique et aujourd’hui j’aime bien regarder de temps en temps mon « petit cactus » pour voir si une nouvelle piste ne s’offrirait pas à moi : avec toutes les mises en ligne sur Internet, les relevés des clubs et autres curiosités trouvées sur Gallica


 

samedi 23 janvier 2016

Eloïse BARATON



LES LÈVES-ET-THOUMEYRAGUES (33)    14 décembre 2006  (Le Résistant)

100 bougies pour Eloïse


Chaleureusement entourée de sa famille, de ses amis et du conseil municipal, Eloïse BARATON a fêté ses 100 ans le 25 novembre dernier. Elle a reçu de l’assemblée d’élus une composition représentative de cent roses et une magnifique corbeille de fruits.
Née à Saint-Quentin-de-Caplong en 1906, elle exerça en compagnie de son mari André le métier de boulanger aux Lèves, d’abord au lieu dit du Moulin du Bidet puis dans l’actuelle boulangerie. Ils ajoutèrent à l’activité de boulanger pâtissier celle de régie des droits indirects puis débitants de tabac-journaux. En 1965, M. et Mme BARATON cessèrent leur activité de boulanger mais continuèrent le débit de tabac et journaux.
Souhaitons encore longue vie à la plus ancienne des Lévoises.

  
(article Karine Jeanneteau)

Angèle DESCHAMPS épouse PEYRAT





MONTPEYROUX (24)            14 juin 2007  (Le Résistant)

Le siècle d’Angèle


100 belles bougies pour Angèle PEYRAT, née DESCHAMPS qui entourée de sa famille, de ses amis, a été fêtée.
Paulette LACOSTE, maire de Montpeyroux, avec une grande joie et une certaine émotion, retracera en quelques lignes « le parcours de cette gran-dmère étroitement lié à mon enfance et ma jeunesse ».
Première édile de la commune qui était bien loin d’imaginer enfant quand elle côtoyait Angèle, que ce serait aujourd’hui en tant que maire, qu’elle officialiserait le centenaire de Mme PEYRAT. « La vie est ainsi faite ».
Angèle PEYRAT-DESCHAMPS est née le 19 avril 1907 dans la commune de La Douze en Dordogne. Elle s’est mariée le 25 mai 1925 à Montpeyroux avec Julien PEYRAT (né en 1906 et décédé en 1981), connu par tout le monde au village sous le prénom d’Elysée. « Honorable couple, travailleurs de la terre qui eurent 13 enfants. Une maman qui a su élever ses enfants, un rôle important à la maison. Beaucoup de mérite. Félicitations et toute notre reconnaissance ».
Angèle PEYRAT est désormais à la maison de retraite Etienne-Sabatié à Libourne. Elle peut s’enorgueillir d’une famille directe de 116 personnes : 34 petits-enfants, 45 arrière petits-enfants et 24 arrière-arrière petits-enfants.

 
(article C.D.)
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MONTPEYROUX (24)            31 janvier 2013  (Le Résistant)

Angèle PEYRAT allait avoir 106 ans


Angèle PEYRAT aurait eu 106 ans le 19 avril prochain. La doyenne ducanton de Villefranche-de-Lonchat qui était depuis 21 ans en maison de retraite à Libourne a été enterrée ce jeudi 24 janvier et repose au cimetière de Montpeyroux . Angèle PEYRAT est née dans le Périgord Noir à La Douze, à 17 ans elle est arrivée au lieu dit Trompette de la commune de Montpeyroux, où elle se marie à 18 ans avec Elisé PEYRAT cultivateur. De cette union naîtront 13 enfants (en 23 ans) précise son gendre René CAIGNARD. La doyenne laisse derrière elle 5 générations : 34 petits-enfants, 47 arrière petits-enfants, 27 arrière-arrière petits-enfants, 121 « enfants » dans la lignée.


(article C.D.)


Andrée COLLE épouse CHOSKI



GALGON (33)                 2004  (Le Résistant)

Andrée CHOSKI fête son siècle


 Mardi, à 11h, assise dans sa chambre près de la cheminée, toujours coquette, Andrée CHOSKI a reçu la visite de Jean-Marie BAYARD, maire de Galgon accompagné de Jacques PORTETS et Jacques PLOGIN. Une visite simple et modeste pour un grand évènement : le centième anniversaire d’Andrée CHOSKI.
Andrée, née COLLE, 100 ans et 3 jours est née le 28 février 1904 à Oran. Enseignante en mathématiques à Oran puis en juillet 1960 à l’école Saint-Joseph elle professa jusqu’en 1974, date à laquelle elle faisait valoir ses droits à la retraite.
« J’ai eu une enfance assez heureuse jusqu’en 1914 », dit-elle. En effet la centenaire a connu trois républiques ainsi que la guerre de 14/18, 39/45 et la guerre d’Algérie.
Aujourd’hui, Andrée vit chez elle, c’est un choix qu’elle a pu faire. Sous le regard de Jeanine VALADE, qui connaît bien Andrée pour l’entourer depuis son arrivée à Galgon, une dizaine de personnes se relaient toutes les semaines à ses côtés jour et nuit pour l’aider dans ses tâches.
Un siècle de vie, c’est toute une histoire. Lucide, Andrée aura une pensée toute particulière pour Pierre BROUSTET « c’est un homme extraordinaire, professeur en cardio il s’est occupé de ma sœur Juliette et j’en suis très sensible », dit-elle.
Pour fêter ses 100 ans, Jean-Marie BAYARD au nom de la municipalité lui a offert un somptueux bouquet de fleurs fort apprécié.

 
(article J.C.)

vendredi 22 janvier 2016

Un petit clin d’œil

Grâce à l’excellent site de Gallica, j’adore me plonger dans les anciennes revues mais surtout dans les journaux.
Je peux y passer des heures en oubliant tout ce qui m’entoure.
Mon bonheur est à son comble quand je tombe sur un article qui relate un fait divers ou un évènement étonnant de ma région.

Ainsi, ce matin, je trouve cet article dans le journal « L’Avenir illustré » qui est le supplément hebdomadaire du journal « L’Avenir de la Dordogne » : on y parle du décès d’une centenaire, Mme Vve REYNOU. (Non, je ne fais pas une fixation sur les centenaires, mais j’ai tendance à les collectionner). Donc, voici l’article du 14 décembre 1899 :



BERGERAC
« Voici un beau cas de longévité à Monbazillac.
Mme Vve REYNOU a vécu dans cette heureuse commune jusqu’à l’âge de cent ans et onze jours, conservant jusqu’au dernier moment la plénitude de ses facultés. »

Bon, bien sûr je vais vérifier aussitôt cette affirmation dans les registres de décès de Monbazillac pour l’année 1899. Et oui, j’y trouve bien le décès en date du 6 décembre, de Marie XANS propriétaire de Lalande, veuve de Mathieu RENOU. On notera l’erreur commune sur le patronyme de l’époux.
Mais, voilà, cette dame décède non pas à 100 ans mais à l’âge –vénérable tout de même, de 96 ans !



Vous voulez en être sûr ? Et bien, allons chercher son acte de naissance : elle serait donc née vers 1803 dans cette même commune de Monbazillac et fille d’Etienne et Marie DUMERGUE…
Et le 2 floréal An 2 (soit le 22 avril 1802), il y a bien la naissance de Marie XANS fille d’Etienne et Marie PRADOUMERGUE :



Pour finir la vérification que c’est bien la même personne, cherchons son mariage avec Mathieu RENOU : il est en date du 8 septembre 1824.


Aïe ! problème : si on se fie à l’âge (18 ans)donné à son mariage, Marie serait plutôt née vers 1806. Or, il y a bien une naissance de Marie XANS le 26 octobre 1806 fille des mêmes parents…
 
 
 
Alors, d’après vous laquelle est la bonne Marie ?…

Bon, tout ça pour vous montrer à quel point un simple article de journal du siècle passé me pousse à plonger dans les archives…juste comme ça, pour m’amuser.

 
(si vous pensez avoir la solution pour identifier Marie, laissez un petit message)
 





 
 
 
 

lundi 18 janvier 2016

Edgard BOUCHET



PELLEGRUE (33)            19 mars 2002  (Sud-Ouest)


Un siècle de vie fêté



Edgar BOUCHET a été fêté, dernièrement, à la résidence des personnes âgées. José BLUTEAU, le maire de Pellegrue a rappelé en quelques mots ce siècle de vie, après lui avoir remis une médaille en bronze dessinée et coulée pour lui aux armes de Pellegrue.
Edgar BOUCHET est né le 28 février 1902 à Doulezon. Il a brillamment obtenu son certificat d’études, premier de sa promotion du canton de Pujols. Pendant son adolescence, il travaille à la ferme familiale. Il s’installe après l’armée à Pellegrue où il rencontre Marie-Albertine qu’il épouse le 19 février 1924.
Après avoir travaillé pour un transporteur de vin, exploité la propriété viticole de sa belle-mère, il s’associe à celle-ci pour devenir courtier en vin. Il attribue d’ailleurs au vin sa belle vigueur.
Outre les deux grandes guerres, Edgar a déjà connu quatorze présidents de la République, et bientôt le quinzième !

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PELLEGRUE (33)             15 mars 2002  (Le Résistant)

Edgard ou les vertus du vin


Le XXè siècle avait deux ans lorsque naquit Edgard BOUCHET. Le premier centenaire de la commune a gardé l’œil pétillant et l’esprit alerte.

Edgar BOUCHET est né à Doulezon dans une famille d’agriculteurs il y a cent ans, le 28 février 1902. Il obtient son certificat d’études avec la meilleure note du canton de Pujols et travaille la terre. Il s’est marié le 19 février 1924 avec Albertine ROLLAND et habite Pellegrue depuis ce jour-là. Il se souvient : « La mariée était en blanc certes, mais tout le village aussi ». Car il avait neigé. Après avoir travaillé sur la propriété de sa belle-mère, il devient courtier en vin et sillonne les propriétés de la région.
Il coule aujourd’hui des jours paisibles dans sa maison de Pellegrue. Amateur de football il convie régulièrement son voisin à venir voir les matchs sur le satellite. Il boit très peu d’eau parce qu’explique-t-il : « l’eau triche », mais chaque jour un peu de vin rouge dont il loue les vertus curatives. Sa dame de compagnie, Françoise DELAC, qui confectionne ses repas chaque jour confirme qu’il a bon appétit, bonne tête et bonne humeur.
Samedi dernier, la municipalité fêtait Edgard : il y avait le maire José BLUTEAU, le conseiller général Guy RIFFAUT, le curé, le chef de la brigade de gendarmerie, les amis, la famille et les voisins. Pour fêter ce premier centenaire, la commune lui a offert la photocopie encadrée de son certificat de mariage, une médaille de la ville en bronze spécialement frappée pour l’occasion et un livre d’or. Le représentant de la Mutualité sociale agricole lui a remis comme à tous les centenaires retraités de l’agriculture un chèque de 152 euros et 45 centimes. Et une dame de la commune lui a dit un poème.
Visiblement ravi de cette fête, Edgard a ponctué les discours et les hommages d’un joyeux : «  Chers amis merci à vous, et je ne dirai qu’une phrase : à l’année prochaine ! ».

 
(article Béatrice Ferrer)

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Si on se reporte à la table décennale de la commune de Doulezon, on y voit bien de notée la naissance d’Edgar (malheureusement, les actes ne sont pas en ligne) :


Madeleine DAUTAN div. DORIDANT

 

SAINT-MÉDARD-DE-GUIZIÈRES (33)       17 avril 2008 
(Le Résistant)

Bon anniversaire Madeleine



Pour l’occasion, tout le monde était là. Enfin presque. Parce qu’il faut dire que du monde, dans sa famille Madeleine en compte beaucoup. Avec trois enfants au départ, on entre juste dans le cadre de la famille nombreuse. Les 12 petits-enfants arrivés, il faut commencer à ajouter des rallonges à la table familiale. 21 arrière petits-enfants plus tard, les réunions de famille ne se font plus à table mais plutôt debout et pour les 10 arrière-arrière petits-enfants, on ajoute juste quelques chaises.
Mardi 15 avril, Madeleine fêtait ses 100 ans. Quelques-uns des membres de sa famille mais aussi des amis avaient tenu à être au rendez-vous de la petite cérémonie organisée en son honneur à la mairie.
Il faut dire que si Madeleine DAUTAN est née à Bordeaux un 15 avril 1908, elle est arrivée à Saint-Médard-de-Guizières voilà 67 ans.

 

Nous trouvons bien dans le registre des naissances de l’année 1908 à Bordeaux (1ère section- 1 E 403), la naissance de Madeleine. Nous y apprenons qu’elle a épousé en 1926 Louis Henri DORIDANT mais qu’ils ont divorcé en 1945.
L’acte nous apprend également que Madeleine décèdera 6 ans après cet article dans le journal, en 2014.


Marie-Louise NAUD



SAINT-MARTIN-DE-LAYE (33)         20 avril 2006 
(Le Résistant)


Les 105 ans de Mademoiselle NAUD


Née le 6 avril 1901, Marie-Louise NAUD a toujours l’esprit vif et le verbe facile, elle qui a passé son permis de conduire en 1927 et piloté de grosses voitures jusqu’à l’âge de 89 ans savoure chaque minute de la vie.
Née au Petit Quevilly dans la banlieue de Rouen au hasard des garnisons, son père étant militaire, c’est avant tout une enfant du pays.
Son grand-père est né à Saint-Martin-de-Laye et sa grand-mère à Bonzac.
A la déclaration de la guerre de 1914, le père rapatrie femme et enfant à Merlet le berceau de la famille, Marie-Louise effectuera sa scolarité à Guîtres à l’acole des sœurs.
Cette demoiselle qui a du caractère, elle a eu la polio à l’âge de trois ans, sait ce qu’elle veut faire.
Trois ans avant la déclaration de la seconde guerre mondiale, elle part pour Paris comme secrétaire d’un club de sport.
Le début du conflit la ramène à Merlet, propriété qu’elle vendra plus tard à grand regret.
Après la libération, son père fait l’acquisition d’une propriété agricole, le domaine de Canton à Saint-Martin-de-Laye.
Travail de la vigne, plantation d’arbres et élevage de bovins rythmeront la vie de Mademoiselle NAUD qui restera autonome jusqu’à ses 97 ans.
Pour ses 105 ans, c’est entourée de sa nièce et de ses amis que Marie-Louise a porté un toast au champagne, breuvage qu’elle apprécie particulièrement.

 
(article S.L.)

Denise VAUBOIS




CIVRAC SUR DORDOGNE (24)         10 novembre 2005 
(Le Résistant)


Denise a 100 ans

 
Denise VAUBOIS née le 12 octobre 1905 a fêté ses 100 ans avec sa famille, ses voisins et ses amis.

Marie DEMIT



MONTPON (24)                     22 janvier 2009  (Le Résistant)

Marie DEMIT a 100 ans


La maison de retraite « Le Clos Saint-Roch » de Montpon est à la fête, Marie DEMIT, résidente depuis 12 années est reine du jour. La dame a 100 ans. L’ambiance est heureuse, entourée de ses trois enfants, du personnel de l’établissement, Marie DEMIT, qui redoutait le cap des 100 ans, comme le précise un de ses enfants, répètera « oh, tout ça, mais pour moi ? ».
Effectivement pour vous Madame. Une importante délégation de gendarmerie de Montpon et de Dordogne, Roger DEMIT (décédé il y a 12 ans) le mari de Marie, était de la maison, « gendarme à cheval ».
Marie DEMIT est née le 30 décembre 1909, dans le nord est du département de la Dordogne, de parents cultivateurs, l’aînée de 8 enfants. Elle a aujourd’hui 3 enfants, 5 petits-enfants, 6 arrière petits-enfants et 2 arrière-arrière petits-enfants.
Jean-Paul LOTTERIE, maire de la commune, remettra à Marie DEMIT la médaille de la ville de Montpon. Les gendarmes, la direction de la maison de retraite, le personnel gâteront la dame centenaire, lors d’un après-midi qui se poursuivra en musique autour du traditionnel gâteau d’anniversaire.
Quant au secret de longévité de Marie DEMIT… peut-être de famille, puisque sa grand-mère a vécu jusqu’à 104 ans.

 
(article C.D.)

Marie BOIREAU épouse LÉONARD



IZON (33)                     15 janvier 2009  (Le Résistant)

Marie : une vie, une présence


Marie a 100 ans. Et pour l’occasion, pas moins de huit bouquets ou compositions - offerts par son entourage, ses amis, le club du 3è âge et la municipalité – égayent la partie de l’habitation où elle est née le 7 janvier 1909 au lieu-dit La Cabanne et qu’elle occupe encore aujourd’hui avec des petits-enfants et sous l’œil vigilant de toute la famille très proche.

Née BOIREAU, elle épouse Jean LÉONARD avec qui elle aura un fils, Michel. Et en même temps qu’une vie de travail dans les vignes et ensuite dans l’entreprise de tonnellerie familiale, le cercle de famille s’agrandit : 4 petits-enfants, 11 arrière petits-enfants et 7 arrière-arrière petits-enfants.
A Izon depuis 100 ans, Marie c’est encore une vie et une présence.



Marcelle HURABIELLE



VAYRES (33)               9 avril 2009  (Le Résistant)

100 printemps déjà…


C’est entourée par sa famille et en présence de nombreuses personnalités , que Marcelle HURABIELLE a fêté ses 100 ans. Pour l’occasion, Françoise PUYSSEGUR, animatrice à la maison de retraite de Vayres a rappelé à tous la gentillesse et la discrétion dont faisait preuve cette pensionnaire, appréciant particulièrement les relations qu’elle a noué avec les jeunes enfants lors des visites des assistantes maternelles et la chorale de l’établissement qu’elle fréquente soit en choriste soit en auditeur. La même chorale a ensuite entonné un pot-pourri des chansons de l’époque, de « La Valse brune » à « Frou-frou » en passant par « Méditerranée » que Marcelle HURABIELLE a pris plaisir à partager avec les personnes présentes.
Après cette prestation très appréciée, René BRETON, président de l’UNADEV, a adressé quelques mots à la fêtée du jour : « On n’a pas tous les jours 20 ans, mais pas tous les jours 100 ans, non plus : c’est un jour mémorable et très heureux », avant de féliciter toute l’équipe de l’établissement pour le travail accompli. Les personnalités présentes comme le sénateur Gérard CÉSAR, le directeur Daniel LAFON, Mme le maire Hélène MAIDON et Jean-François RAVAUT le médecin de la centenaire depuis plus de trente ans se sont ensuite relayées pour dire quelques mots. Mais c’est sans doute Yves VIDEAU, ancien maire d’Arveyres, qui a été le plus émouvant en évoquant ses souvenirs de petit garçon qui à l’époque habitait près de chez elle. Tous se sont ensuite retrouvés autour d’un verre de l’amitié.

 
(article V.B.)

Gervaise GARINO Vve RUSCHETTA et Vve ARDOUIN



PINEUILH (33)           19 février 2009  (Le Résistant)

Les 100 ans de Gervaise ARDOUIN



 Gervaise GARINO est arrivée en France à l’âge de 10 ans, venue d’Italie où elle naît à Ollomont le 8 février 1909. Elle réside à Levallois-Perret (92) où elle se marie en avril 1928 avec Baptiste RUSCHETTA, artisan maçon. Elle aura deux fils de ce premier mariage, aujourd’hui décédés. Elle aide son mari dans la tenue de la comptabilité de l’entreprise familiale tout en travaillant dans une biscuiterie.
Veuve en septembre 1950, elle quitte la région parisienne pour rejoindre sa sœur en Charente sur la commune de Laprade. Elle se remarie en mars 1952 avec Roger ARDOUIN, un maréchal-ferrant. En janvier 1953 naît de cette union Bernard, son troisième fils. Elle travaille là encore avec son mari à la gestion de l’atelier et à la petite propriété agricole que possède son époux. Elle sera de nouveau veuve en mai 1984.
1997, elle décide de se rapprocher de son fils, garagiste apprécié à Pineuilh, et s’installe à la résidence de personnes âgées de la commune. Il y a deux ans, à 98 ans, elle rentre à la maison de retraite du Centre hospitalier. Elle vient d’y fêter son centenaire entourée de sa famille, son fils Bernard, ses deux belles-filles, ses neveux et nièces et du personnel soignant.

Hubert FAURE

 

BAYAS (33)               10 juillet 2014  (Le Résistant)

L’ancien combattant souffle ses cent bougies


Entouré des ses proches, d’amis, d’anciens combattants, Fabienne KRIER et les membres du conseil municipal en présence d’Eric de WISPELAERE, sous-préfet de Libourne, ont rendu un vibrant hommage à Hubert FAURE qui fêtait ses cent printemps.

Né le 28 mai 1914 à Saint-Astier, Hubert FAURE  a grandi à Neuvic avec sa petite-sœur Anne-Marie. Reçu brillamment au certificat d’études à l’âge de 12 ans, Hubert sera placé à l’école des Jésuites de Sarlat où il obtient son Bac avant de travailler chez un notaire jusqu’en1936.
Comme la guerre arrivait, Hubert s’engage dans la cavalerie et servira au 20è Dragons à Limoges. En septembre 1939 à la déclaration de la guerre, nommé maréchal des logis, il rejoindra le centre mobilisateur de cavalerie à Pontoise où il est affecté au 22è groupe de reconnaissance de Corps d’Arme en qualité d’adjoint d’un commandant de peloton. En janvier 1940, Hubert FAURE est promu et prend la tête d’un peloton de 30 hommes. Fait prisonnier à l’été 1940, comme un million et demi de soldats français, il parvient à s’évader et à rejoindre Neuvic.
Affecté au sixième Cuirassier de Limoges, il participera activement à la Résistance à l’occupant en Dordogne. En janvier 1943, après avoir échappé à l’arrestation il partira pour l’Espagne où il est à nouveau fait prisonnier et interné. Nouvelle évasion après 4 mois de détention avec un de ses camarades et il entame une longue et harassante marche, sans ravitaillement, en direction du Portugal. Après avoir pris le train pour Porto puis Lisbonne, fait prisonnier il parvient enfin à rejoindre le Consulat de la France libre à Lisbonne.
Parti par avion pour Londres, Hubert signe en engagement dans les FFL, les Forces françaises libres. Le 6 juin 1944, 150000 hommes dont 600 français débarquent en Normandie. Parmi eux, le 1er BFM, commando KIEFFER du nom de son chef, constitué de 177 commandos. Hubert est parmi eux. Le soir du 6 juin, le commando déplorera 10 morts et 33 blessés. « Le jour ‘J’, nous avons débarqué, dans l’eau, sous le feu nourri des mitrailleuses allemandes sur la plage de Sword. Blessé, malgré des pertes élevées, la mission est réussie. L’action du commando KIEFFER sera immortalisé par le célèbre film américain de 1962 « Le jour le plus long ». La campagne dure 83 jours d’action au contact permanent de l’ennemi », se rappelle l’ancien combattant.
En octobre 1944, blessé à la colonne vertébrale, Hubert mettra un terme à sa carrière militaire en 1945 pour commencer des études supérieures afin de devenir ingénieur en travaux publics.
Après la guerre, Hubert FAURE devient officier de réserve, c’est à ce moment qu’il rencontre chez des amis communs Malyse. De leur union en 1945, naîtra Martine en 1946. C’est dans les années 60 que le couple décide d’acheter une maison à Bayas pour rester près de sa belle famille.  « Depuis que l’âge de la retraite a sonné, vous résidez 5 à 6 mois par an sur notre commune. Hubert, vous êtes un grand passionné, même dans les moments difficiles vous avez su tirer le bon pour vous permettre d’avancer. Vous êtes un combattant dans l’âme, un éternel optimiste. Je salue aussi chaleureusement votre épouse Malyse qui est à vos côtés depuis 69 ans. Quel bonheur de vous voir ensemble. Vous êtes un modèle pour nous tous », soulignait Fabienne KRIER, maire de bayas avant de laisser la parole à Marcel BERTHOMÉ. Le maire de St Seurin sur l’Isle, très ému, a évoqué ses années de guerre et de souffrance. Il a lui-même particpé au débarquement de Normandie aux commandes d’un avion de la Royale Air Force. Puis, c’était au tour de Philippe SAPALY, suppléant du député Philippe PLISSON de prendre la parole pour féliciter l’ancien combattant « votre histoire, c’est aussi l’histoire de notre pays », disait-il. Puis, Eric de WISPELAERE, sous-préfet de Libourne, félicitait l’homme et soulignait : « On se sent petit quand on regarde votre histoire, à laquelle j’associerai celle de Marcel BERTHOMÉ. Vous êtes un symbole pour notre grande Nation qui doute trop souvent ».
Le mot de la fin revenait à Hubert FAURE, très ému, il se levait de son fauteuil pour évoquer cette guerre à laquelle il a associé le passé de résistant de Pierre BOUTOULE avant d’écouter les enfants de l’école lui chanter un joyeux anniversaire.

 
(article Joël Caurraze)

 

dimanche 17 janvier 2016

Gérard PERRIER



VÉLINES (24)                     2014  (Le Résistant)

Gérard PERRIER et un portrait inattendu


C’est à la salle des fêtes de Bonneville, que la famille et les amis de Gérard PERRIER originaire de Vélines se sont rassemblés en grand nombre, pour fêter les 100 ans d’un homme extraordinaire.
Dans un ambiance douce heureuse, chacun a rendu hommage à ce charmant et respectueux personnage de Vélines, qui a vu le jour en mars 1914, au Pontet maison familiale. Gilbert de MIRAS, maire de Vélines rendra hommage à Gérard PERRIER, « cette année nous avons trois centenaires dans le village, l’ai est bon sur nos plaine et coteau ». Le premier édile se confiera admiratif d’un honnête homme aux nombreuses valeurs, « nous avons tous besoin de modèles ».
Beaucoup se souviendront de l’hommage rendu par Jean-Jacques PERRIER à son papa, ce discours émouvant, teinté d’humour, empreint d’amour, dévoilant ce qu’il appellera « la personnalité singulière de Gérard PERRIER ». Oui le fil conducteur de cette allocution, « pour cet homme aux racines rurales. Avec trois références pour papa : le culte de la tradition pour ce jeune agriculteur, sa conviction de la valeur irremplaçable du temps, et la recherche sans cesse renouvelée d’un bon équilibre entre le bien d’autrui, et les aspirations de l’individu. » Et de présenter « sur le socle vivace de sa jeunesse, Le Pontet berceau familial, Bordeaux pour l’apprentissage de l’autonomie, Bergerac le lycée Henri IV,…sont venues se greffer de belles rencontres. De l’amour. Maman (Yvette BOURGUIGNON), leur mariage le 16 mars 1939 », deux demoiselles d’honneur étaient aux côtés de Gérard ce jour de fête. Des rencontres quand Gérard PERRIER fut maire de Vélines de 1960 à 65 : des échanges avec le Général De Gaulle lors de sa venue à Bergerac en 1963, avec Dominique BAUDIS…
Jean-Jacques PERRIER approfondira les traits de caractère essentiels de son père ainsi, le courage ; « il en fallait pour le dur travail de viticulteur au Pontet, puis partir si vite après le mariage à la guerre, la tuerie à Charleroi…Le décès dramatique accidentel de ses parents en Suisse. Courage, bon sens et mesure. Ainsi, tu te garderas toujours des chapelles et du militantisme. La mesure qui signifie que je parlerais plus de tes goûts que de tes passions. Le bon sens des horaires fixes des repas, de la discipline alimentaire…Ton tempérament issu d’une éducation stricte. » Quelques anecdotes à la clé. Ah si une seule passion pour la montagne source de joie intense, et les grandes forêts d’Auvergne et du Limousin.
Gérard PERRIER écoute attentif, très attentif, juste un sourire de temps à autre…Et je pourrai lire sur ses lèvres en fin de discours, « merci mon petit, merci mon petit… ».
C’était peut-être trop dur pour cet homme si sage, ou inattendu, il faut dire que M. PERRIER est devenu plus « économe de ses propos, un homme d’une plus grande intériorité » et qui inspire le respect. On l’aura compris ce message était celui d’un fils à son père, de tout l’amour qui les unit, de l’amour grandissant qui a jalonné le chemin de leur vie, de celle de leur famille et amis. « Ce chemin que nous allons poursuivre encore… » conclut J.-J. PERRIER.

 
(article C.D.)



  

jeudi 14 janvier 2016

6 janvier 1910 Le Petit Journal




UN DRAME AU POSTE


Ruffec, 5 janvier.

Trois chemineaux, de passage à Ruffec, avaient demandé à passer la nuit au poste. On les y autorisa et ils dormaient à poings fermés quand, vers dix heures et demie un quatrième voyageur, lutteur de profession, nommé GUILLAUME, arriva par le train-poste et se rendant directement à la mairie, demanda asile.
On l’installa au poste, dans une cellule voisine de celle occupée par les trois chemineaux, mais dont la porte de communication n’était pas fermée.
Dans la nuit une querelle s’éleva entre GUILLAUME et un des trois hommes. L’un et l’autre étaient pris de boisson. Ils s’invectivèrent, en vinrent aux mains et finalement le lutteur donna un coup de couteau dans le cœur de son antagoniste qui tomba raide mort.
Le tout se passait dans l’obscurité, ce qui ajoutait à l’horreur du drame.
Ce n’est qu’au matin que la police, en venant ouvrir aux étrangers constata le crime.
GUILLAUME, un fort gaillard de 45 à 50 ans, a été aussitôt incarcéré. Quant à sa victime, âgée de 50 ans environ, elle n’a pu être identifiée. C’était un homme infirme d’un bras et d’une jambe.
M. METTAS, procureur de la République, et le juge d’instruction, ont procédé aux premières constatations et ouvert une enquête.

5 janvier 1910 Le Petit Journal



INCENDIE ET CRIME PROBABLE


Deux femmes ont été trouvées mortes, au milieu des décombres de leur maison, dans des conditions qui font croire à un crime.


(Dépêche de notre correspondant)
Barbezieux, 4 janvier.

Un incendie, d’une intensité violente, a détruit, cette nuit, entièrement l’habitation des demoiselles BARABEAU de Saint-Eugène (17) : les corps des propriétaires ont été carbonisés.
Un barreau d’une fenêtre grillée ayant été descellé, il y a présomption de crime, et ce qui accrédite cette hypothèse, c’est que ces deux vieilles filles, plus que sexagénaires, habitaient seules et venaient de toucher le montant d’une vente d’eau-de-vie, s’élevant à la somme importante de 80000 francs.

4 janvier 1910 Le Petit Journal



VENGEANCE DE FEMME


 

Un magistrat de la Gironde a été blessé, pendant son sommeil, par sa compagne qu’il voulait quitter.


(dépêche de l’Agence Havas)
Bordeaux, 3 janvier.

Un juge d’instruction d’une sous-préfecture des environs a été victime, cette nuit, d’une tentative de mutilation de la part d’une femme avec laquelle il entretenait des relations depuis douze ans.
Sur le point de se marier, le magistrat venait de faire une donation à cette personne et il allait se séparer d’elle.
C’est la nuit que la femme a commis son forfait.
Le blessé a été transporté à l’hôpital où son état a été jugé peu grave.
La coupable nie toute préméditation.

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LA ROCHELLE

(télégramme de notre correspondant)

 
Ce matin, à 7 heures ½, on a retiré du bassin extérieur un cadavre reconnu pour être celui d’une femme de 35 ans, Caroline-Marie LUCAS, tombée à l’eau et sur le sort de laquelle on était inquiet depuis deux jours.