Je souhaite sur ce billet démontrer l’importance des
relevés effectués dans l’ombre par certain(e)s passionné(e)s comme moi, pour
qui l’entraide est un maître-mot.
Avec un exemple tout simple.
Je relève actuellement la commune de Saint-Etienne-de
Lisse en Gironde (33) et dans les décès –acte si souvent recherché en vain…- je
prends donc comme exemple cet acte :
Nous y voyons le décès de Marie PIMOUGUET le 26 avril
1930, elle est veuve de Jean MIRAMBEAU. Nous y apprenons que Marie est née sur
une autre commune, en l’occurrence à Gardegan et Tourtirac (33) à près de 10 km
de la commune de son décès. Nous pouvons noter au passage les noms et prénoms
de ses parents décédés.
Il suffira au généalogiste amateur de se reporter sur
cette commune pour y retrouver la naissance de Marie (bon, il est vrai avec une
erreur sur la date déclarée, car est y est née le 31 octobre 1860 et non en
novembre !)
Nous y trouvons la confirmation des parents notés au décès
(Gabriel et Catherine BRISSON) et un petit coup d’œil aux tables décennales
nous donnera leur date de mariage :
Nous voilà donc avec deux générations bien établies.
Restera à trouver le mariage de Marie avec Jean MIRAMBEAU
(qui a été célébré le 20.01.1881 à Saint Magne de Castillon-33).
La déclaration du décès de Marie est faite par son fils
René Etienne MIRAMBEAU qui lui habite la commune voisine de Ste Colombe
(33).Voilà une troisième génération qu’il faudra étayer par la recherche de sa
naissance (avant mariage, donc peut-être sous son seul prénom ou sous le
patronyme de sa mère…).
Voilà ma petite démonstration de l’utilité de ces relevés
qui –pour
succincts qu’ils peuvent être- nous révèlent déjà la suite des recherches à mener…
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