lundi 31 janvier 2022

Week-end GENEATECH du 29 au 30 janvier 2022

 Comme certains généalogistes, j'ai suivi tout ce week-end le programme proposé par l'association GENEATECH.


 

 

Comme vous pouvez le constater, c'était un programme très dense, très varié et assorti d'un challenge "annotations" sur différents sites d'archives, d'un jeu littéraire "cadavre exquis" et d'un Quizz très ludique sur la généalogie.

J'imagine sans peine tout le travail en amont que cela représente et je félicite encore toute l'équipe qui nous a préparé ce week-end, riche en découvertes pour ma part.

Voici l'équipe qui a porté ce projet :

Merci à Johanne, Jean-Marc, Elodie, Delphine, Sylvaine, Marielle, Marine, Jenny,

Sophie, Cécile, Brigitte et Céline pour cette initiative. 

J'ai appris plein de nouveautés, j'ai pris beaucoup de notes, j'ai mangé toutes les chouquettes et les cookies préparés pour l'occasion et je vais revisionner

pendant quinze jours les vidéos qui m'ont le plus "accrochée".

Au final, je me trouve pleins de projets pour les deux années à venir et certains vont m'obliger à sortir de ma zone de confort :

1-  Modifier le thème de ce blog

2 - Ranger tous mes favoris grâce à Zotero

3 - Transcrire les quelques contrats de mariage grâce à Genscriber

4 - Enquêter via le cadastre et les hypothèques sur la seule maison construite par mon ancêtre maçon Pierre MERCIER à Sainte Terre (33)

5 - Créer un groupe Facebook en complément du groupe GenealogieGironde que j'ai initié sur Googlegroups

6 - Envisager un "café généalogique" permettant des rencontres en réel

Je sais que je serais bien épaulée par la bande de "doux-digues" de Geneatech  pour essayer de réaliser ces projets.

J'avoue que, pour avoir participé (avant la covid) à des forums, des rencontres généalogiques, cela me manque beaucoup car on y rencontre des personnes géniales, on y apprend plein de nouvelles pistes de recherches et techniques.

Allez, je retrousse mes manches et je file revisionner les présentations que vous pouvez vous aussi aller voir sur Twitch ou You Tube.

 

dimanche 22 juillet 2018

Bon ou mauvais docteur ?

Durant toutes mes recherches, c’est la première fois que je rencontre le dépôt et l’archivage des certificats médicaux qui on été établis à la suite de décès…

SAINT-ETIENNE-de-LISSE (33) Décès de 1932 4 E 23232/13 ; 5MI 816




Docteur PRIGENT de Castillon sur Dordogne

Constat de décès


Je soussigné, déclare avoir donné mes soins au nommé CABANAT Jean domicilié à Peyrout, commune de St Etienne de Lisse, et avoir constaté son décès survenu par une cause naturelle le quinze août 1932 à onze heures .
Castillon le 15 août 1932

C'est le genre de bonne surprise que le généalogiste peut rencontrer dans les recherches car il n'est pas du tout stipulé sur les actes de décès la cause de celui-ci.

samedi 17 mars 2018

Une rencontre inattendue #RDVAncestral

Libourne n'est qu'à une trentaine de kilomètres de Bordeaux, autant dire la grande banlieue et il arrive quelque fois que mes balades généalogiques amènent
mes pas dans la « capitale » girondine.

Ainsi, hier samedi, sous un ciel mi figue-mi raisin, mi soleil- mi pluie, je
me retrouve dans le cadre d'une entraide à me promener dans le quartier Saint-Pierre, surnommé le berceau de Bordeaux.

« Le quartier Saint-Pierre  regroupe un nombre important de restaurants, de bars, de commerces, et de lieux à visiter, ce qui en fait un quartier très vivant.

«  Il fait partie des quartiers historiques du Vieux Bordeaux. Il se compose de multiples petites places, telles que la place du Parlement, la place Camille Jullian, la place du Palais ou encore la place de la Bourse, qui sont reliées entre elles par de petites rues pavées, telles que la rue du Parlement, la rue de la Devise ou encore la rue du Pas-Saint-Georges.

« Autrefois port gallo-romain, ce quartier tient son nom du saint patron des marins-pêcheurs. L’entrée du port se trouvait auparavant sur la place Saint-Pierre avant que ce dernier soit remblayé ». (site sitigeo.com)



Et - ne me demandez pas comment, je n'ai pas encore compris moi-même !-
je me suis trouvée transportée dans l'ancien temps de ce quartier si pittoresque...


Tout était modifié, je voyais des calèches, des coches, les robes longues des dames, des chapeaux hauts de formes chez les messieurs , je me sentais perdue...La gravure taillée dans la pierre des immeubles indiquait « impasse des Argentiers », ruelle étroite bordée de maisons à étages.

  
Pourquoi suis-je à cet endroit ? Qui est cet homme qui avance vers moi et que je crois reconnaître ? Environ trente-quarante ans, un visage ovale, des yeux bruns, le front bien découvert sous des cheveux bruns, visage buriné, au teint bruni par les expositions au soleil dû à son travail de tailleur de pierre : vais-je oser ou pas ? Je l'aborde timidement pour demander mon chemin.

« Monsieur, pardonnez-moi mon impudence à vous accoster ainsi en pleine rue, cela ne se fait pas, je le sais bien, mais je crois que je suis perdue.. »
Il me regarde avec bienveillance et me questionne à son tour :
«  Que cherchez-vous ? D'où venez-vous ? « 
(Il est vrai que ma tenue détonnait dans cet entourage!)
«  Ma famille est originaire de Sainte-Terre au bord de la Dordogne et je voudrais bien rentrer chez moi. Pouvez-vous m'indiquer où se trouve la gare? »
Là, je vois son visage s'illuminer :
« Sainte-Terre ? ! Mais c'est mon village natal ! Je suis venu à Bordeaux pour trouver plus aisément le travail qui commençait à manquer au pays. Je me présente :
je m'appelle Benoit MERCIER ; je suis maçon de mon état. »

Je défaille, mon cœur bat à tout rompre : j'ai devant moi le dernier fils que je cherchais pour mon couple d'ancêtres Jean MERCIER et Jeanne BIÈS (mes sosa 32-33).
Je ne connaissais de lui que sa date de naissance le 10.12.1849 à Sainte Terre (33) et je ne savais pas ce qu'il était devenu... !
C'est ainsi en relisant sa fiche d'inscription au recrutement militaire du contingent de 1869 Libourne que j'ai lu -enfin!- qu'il avait été réformé par la commission spéciale de Bordeaux.
Tout s'explique enfin : cette improbable rencontre 29 ans après le début de mes recherches et grâce à ce projet #RDVAncestral.
Maintenant, je peux essayer de trouver d'autres renseignements sur ce que put être sa vie sur Bordeaux où je n'aurais vraiment jamais cherché à le trouver !
A suivre... ?