Tu nous réserve une drôle de surprise aujourd'hui, Georges !
Mariage d'amour, mariage d'argent,
J'ai vu se marier toutes sortes de gens :
Des gens de basse source et des grands de la terre,
Des prétendus coiffeurs, des soi-disant notaires...
Quand même je vivrais jusqu'à la fin des temps,
Je garderais toujours le souvenir content
Du jour de pauvre noce où mon père et ma mère
S'allèrent marier devant Monsieur le Maire.
C'est dans un char à boeufs, s'il faut parler bien franc,
Poussé par les amis,tiré par les parents,
Que les vieux amoureux firent leurs épousailles
Après longtemps d'amour, longtemps de fiançailles.
Cortège nuptial hors de l'ordre courant,
La foule nous couvait d'un oeil protubérant :
Nous étions contemplés par le monde futile
Qui n'avait jamais vu de noce de ce style.
J'ai vu se marier toutes sortes de gens :
Des gens de basse source et des grands de la terre,
Des prétendus coiffeurs, des soi-disant notaires...
Quand même je vivrais jusqu'à la fin des temps,
Je garderais toujours le souvenir content
Du jour de pauvre noce où mon père et ma mère
S'allèrent marier devant Monsieur le Maire.
C'est dans un char à boeufs, s'il faut parler bien franc,
Poussé par les amis,tiré par les parents,
Que les vieux amoureux firent leurs épousailles
Après longtemps d'amour, longtemps de fiançailles.
Cortège nuptial hors de l'ordre courant,
La foule nous couvait d'un oeil protubérant :
Nous étions contemplés par le monde futile
Qui n'avait jamais vu de noce de ce style.
Voici le vent qui souffle emportant,
crève-coeur !
Le chapeau de mon père et les enfants de choeur...
Voici la pluie qui tombe en pesant bien ses gouttes,
Comme pour empêcher la noces, coûte que coûte.
Je n'oublierai jamais la mariée en pleurs
Berçant comme un' poupé’ son gros bouquet de fleurs...
Moi, pour la consoler, moi, de toute ma morgue,
Sur mon harmonica jouant les grandes orgues.
Tous les garçons d'honneur, montrant le poing aux nues,
Criaient : "Par Jupiter, la noce continue !"
Par les hommes décrié’, par les dieux contrariés,
La noce continue et Viv' la mariée !
Le chapeau de mon père et les enfants de choeur...
Voici la pluie qui tombe en pesant bien ses gouttes,
Comme pour empêcher la noces, coûte que coûte.
Je n'oublierai jamais la mariée en pleurs
Berçant comme un' poupé’ son gros bouquet de fleurs...
Moi, pour la consoler, moi, de toute ma morgue,
Sur mon harmonica jouant les grandes orgues.
Tous les garçons d'honneur, montrant le poing aux nues,
Criaient : "Par Jupiter, la noce continue !"
Par les hommes décrié’, par les dieux contrariés,
La noce continue et Viv' la mariée !
Quand même je vivrais jusqu'à la fin
des temps,
Je garderais toujours le souvenir content
Du jour de pauvre noce où mon père et ma mère
S'allèrent marier devant Monsieur le Maire.
Je garderais toujours le souvenir content
Du jour de pauvre noce où mon père et ma mère
S'allèrent marier devant Monsieur le Maire.
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