Triste constat

Il y a un mois que je pensais allègrement que reprendre ma généalogie à zéro serait facile...Oui, mais, c'était sans compter que mon oeil était devenu beaucoup plus critique au bout de 26 ans de recherches et que finalement...

 

 

Et bien, finalement, je fais le triste constat que mes ancêtres m'ennuient !

Oui, vous avez bien lu, ils m'ennuient ou alors plutôt , c'est moi qui m'ennuie avec eux.
Je n'éprouve pas de plaisir à les redécouvrir : d'abord ce ne sont qu'une interminable liste de noms et prénoms, de dates et de lieux qui ne m'étonnent même pas puisque je les connais déjà par ce biais.
Je ne ressens aucun intérêt à reprendre toutes mes recherches en me cantonnant à l'état-civil.

Non, je crois que j'en suis arrivée au stade du au-delà des dates et des noms sans saveur aucune.
Il faudrait que je me déplace aux archives départementales pour approfondir ce qu'a pu être leur vie avec d'autres recherches que l'état-civil : les contrats de mariage, les testaments et donations, les contrats d'apprentissage ou les locations de terres, les ventes et autres partages de biens immobiliers, toutes sortes d' impôts (sur les fenêtres, les chiens, les vélos...), les passeports de l'intérieur et peut-être pour l'étranger...enfin, tout ce qui pourrait "rembourer" leur image, leur donner plus de corps.

Ne croyez pas pour autant que les recherches dans l'état-civil me rebutent, au contraire : donnez-moi une personne à chercher et je m'y mets avec plaisir, tout à la joie de découvrir de nouvelles familles, de nouveaux lieux et de donner le coup de pouce qui va bien ! Je vais même essayer de trouver -suivant les archives en ligne- au delà de l'état-civil avec les cadastres, les registres matricules, les journaux...Mais voilà, autre constat navrant, il existe beaucoup d'inégalité entre les différentes archives départementales en ligne et c'est dommage pour les généalogistes.

Donc, en attendant, je gallicanaute, je flâne, je m'arrête un instant, je butine, je furette et bien sûr,
je feuillette d'autres blogs, je souris devant leur inventivité, j'admire leur créativité à faire revivre leurs ancêtres et encore un malheureux constat pour moi : je n'ai pas, mais pas du tout la fibre créatrice, j'ai beaucoup de curiosité mais aucune imagination...