GALGON
(33) 1er février 2007
(Le Résistant)
Les cent ans d’Aldéa
« Mes
journées je les occupe en lisant et en regardant la télévision. Je suis la vie
politique et l’actualité. A ce sujet, j’ai toujours voté et je viendrais voter
pour les présidentielles. Il y a quelques temps je tricotais encore et ce ne
sont pas mes enfants et petits-enfants qui diront le contraire », dit la
dame en souriant. Et quand vous lui posez la question sur un traitement médical
qu’elle pourrait suivre, elle répond « je ne vois le médecin que tous les
trois mois, et c’est assez ».
Mardi,
accompagnée de son fils Claude et de sa belle-fille Mauricette, Aldéa, la
première centenaire à franchir la nouvelle mairie est arrivée droite, sac à
main au bras et d’un pas alerte. La Municipalité l’a invitée pour fêter ses
cent ans.Elle était accueillie en l’absence du maire Jean-Marie BAYARD, par Andrée VINCENT, adjointe déléguée à l’évènementiel et de quelques conseillers. L’adjointe a retracé les faits marquants de la longue vie d’Aldéa POURRUCH. « Votre vie, Aldéa, a été une vie de courage et de travail que nous saluons et il m’est donc agréable de vous souhaiter au nom de la municipalité une bonne santé vous permettant de jouir d’une vie agréable en famille » soulignait-elle.
Née à Jonzac (Charente-Maritime) le 30 janvier 1907, Aldéa SUIRE passera toute sa jeunesse et son adolescence dans sa ville natale où elle apprit le métier de couturière.
Le 18 avril 1925, alors qu’elle est âgée de 18 ans et quatre mois elle épouse Jean-Baptiste POURRUCH, garçon d’hôtel à l’hôtel de l’Ecu à Jonzac. De cette union, naîtront deux enfants, Raymond le 8 novembre 1925 et Claude le 7 octobre 1935.
Après le décès de son mari, Aldéa reprend courageusement une activité au sein d’une unité coopérative de Cognac où elle occupe son emploi jusqu’en 1966. C’est dans cette même période qu’elle quitte sa région pour aller rejoindre son fils dans la région parisienne. Elle entame à nouveau une autre activité dans le commerce de détail cette fois-ci en qualité de vendeuse, ceci jusqu’en 1972 où elle fera valoir ses droits à la retraite après des années de travail. En 1999, c’est toujours avec son fils Claude et sa belle-fille Mauricette, également à la retraite, qu’ils viennent dans la région pour s’installer dans la commune de Galgon. A ce jour cela fait 41 ans qu’Aldéa POURRUCH jouit d’un entourage familial agréable et attentionné. Le 17 février prochain, toute la famille se rassemblera pour fêter les cent ans d’Aldéa et c’est avec ses enfants, ses six petits-enfants, dix arrière petits-enfants et ses deux arrière-arrière petits-enfants Nina 5 ans et Camille 10 ans que la centenaire soufflera ses cent printemps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire