Jusqu’à ce que je trouve le décès de mon trisaïeul André VALETTE le 26 janvier 1858 à Guîtres (33).
Acte
n°3 – Du vingt six janvier mil huit cent cinquante huit à midi. Acte de décès
de André VALETTE décédé ainsi que nous nous en sommes assuré ce matin à quatre
heures terrassier âgé de cinquante six ans né à Sauvessanges (Puy de Dôme)
demeurant à Guîtres époux de Marie PINEAU. Sur la déclaration à moi faite par
Louis Clément OBISSIER âgé de cinquante deux ans et Pierre OBISSIER âgé de
vingt huit ans tous les deux négociants demeurant à Guîtres et ont signé après
lecture.
C. OBISSIER OBISSIER P.LARTIGUE
Maire
Ah
ça, pour une surprise, c’était une drôle de surprise : un étranger !
Comment
était-il venu en Gironde ? ma logique me soufflait par la rivière
Dordogne. Qu’est-ce qui l’a attiré en Gironde ? son métier de terrassier
pouvait s’exercer partout.
Et
surtout, comment a-t-il rencontré ma trisaïeule et où l’a-t-il donc
épousée ? car là se trouvait mon épine : je ne savais pas dans quelle
commune le couple avait bien pu convoler.
Marie
était native d’un village proche de Guîtres, Lagorce (33) et tous ses frères et
sœurs s’y étaient mariés ; mais point de trace du mariage de Marie dans
cette commune !
Le
jeune couple s’établira à Bayas (33) où naîtront leurs enfants, puis finiront
leurs jours à Guîtres où ils décèderont. Mais pas de mariage dans ces deux
communes non plus. Encore novice à cette période de mes recherches, j’avais supposé un mariage dans la commune de l’époux et stoppé là l’aventure.
Une quinzaine d’années plus tard, à l’occasion du salon de généalogie à Pauillac, une autre grosse surprise m’attendait avec André VALETTE, car un des généalogistes du club avait un mariage VALETTE X SAINTIPOLY sur Saint-Laurent-de-Médoc et après vérifications et recoupements, je me trouvais avec un nouveau cousin et le père d’André VALETTE avec toute sa deuxième famille dans le Médoc !
En
fait, le migrant n’était pas mon terrassier André, mais son père Jacques scieur
de long descendu sur un bâteau chargé de bois de son Puy de Dôme et jamais
retourné au pays.
Malheureusement, toujours pas de trace du mariage
d’André dans le Médoc. Cette rencontre avec mon cousin m’avait redonné l’envie de
reprendre cette recherche et je me suis donc attelée à la patiente recherche en
‘escargot’ :
Bien
m’en a pris car j’ai finalement trouvé facilement le mariage qui s’était
célébré sur une commune voisine de Lagorce, Les-Eglisottes-et-Chalaures.
C’était presque trop facile, tellement évident, je m’en suis longtemps voulu
d’avoir manqué de persévérance cette fois-là…
Les épines que nous pouvons rencontrer dans nos recherches font tout le sel, tout le piment, toute la saveur (rayez la mention inutile) de cette quête généalogique et aujourd’hui j’aime bien regarder de temps en temps mon « petit cactus » pour voir si une nouvelle piste ne s’offrirait pas à moi : avec toutes les mises en ligne sur Internet, les relevés des clubs et autres curiosités trouvées sur Gallica…
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