PELLEGRUE
(33) 19 mars 2002
(Sud-Ouest)
Un siècle de vie fêté
Edgar
BOUCHET a été fêté, dernièrement, à la résidence des personnes âgées. José
BLUTEAU, le maire de Pellegrue a rappelé en quelques mots ce siècle de vie,
après lui avoir remis une médaille en bronze dessinée et coulée pour lui aux
armes de Pellegrue.
Edgar
BOUCHET est né le 28 février 1902 à Doulezon. Il a brillamment obtenu son
certificat d’études, premier de sa promotion du canton de Pujols. Pendant son
adolescence, il travaille à la ferme familiale. Il s’installe après l’armée à
Pellegrue où il rencontre Marie-Albertine qu’il épouse le 19 février 1924.Après avoir travaillé pour un transporteur de vin, exploité la propriété viticole de sa belle-mère, il s’associe à celle-ci pour devenir courtier en vin. Il attribue d’ailleurs au vin sa belle vigueur.
Outre les deux grandes guerres, Edgar a déjà connu quatorze présidents de la République, et bientôt le quinzième !
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PELLEGRUE
(33) 15 mars 2002 (Le
Résistant)
Edgard ou les vertus du vin
Le XXè siècle avait deux ans lorsque naquit Edgard
BOUCHET. Le premier centenaire de la commune a gardé l’œil pétillant et
l’esprit alerte.
Edgar
BOUCHET est né à Doulezon dans une famille d’agriculteurs il y a cent ans, le
28 février 1902. Il obtient son certificat d’études avec la meilleure note du
canton de Pujols et travaille la terre. Il s’est marié le 19 février 1924 avec
Albertine ROLLAND et habite Pellegrue depuis ce jour-là. Il se souvient :
« La mariée était en blanc certes, mais tout le village aussi ». Car
il avait neigé. Après avoir travaillé sur la propriété de sa belle-mère, il
devient courtier en vin et sillonne les propriétés de la région.
Il
coule aujourd’hui des jours paisibles dans sa maison de Pellegrue. Amateur de
football il convie régulièrement son voisin à venir voir les matchs sur le
satellite. Il boit très peu d’eau parce qu’explique-t-il : « l’eau
triche », mais chaque jour un peu de vin rouge dont il loue les vertus
curatives. Sa dame de compagnie, Françoise DELAC, qui confectionne ses repas
chaque jour confirme qu’il a bon appétit, bonne tête et bonne humeur.Samedi dernier, la municipalité fêtait Edgard : il y avait le maire José BLUTEAU, le conseiller général Guy RIFFAUT, le curé, le chef de la brigade de gendarmerie, les amis, la famille et les voisins. Pour fêter ce premier centenaire, la commune lui a offert la photocopie encadrée de son certificat de mariage, une médaille de la ville en bronze spécialement frappée pour l’occasion et un livre d’or. Le représentant de la Mutualité sociale agricole lui a remis comme à tous les centenaires retraités de l’agriculture un chèque de 152 euros et 45 centimes. Et une dame de la commune lui a dit un poème.
Visiblement ravi de cette fête, Edgard a ponctué les discours et les hommages d’un joyeux : « Chers amis merci à vous, et je ne dirai qu’une phrase : à l’année prochaine ! ».
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Si on se reporte à la table décennale de la commune de Doulezon, on y voit bien de notée la naissance d’Edgar (malheureusement, les actes ne sont pas en ligne) :
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