dimanche 17 janvier 2016

Gérard PERRIER



VÉLINES (24)                     2014  (Le Résistant)

Gérard PERRIER et un portrait inattendu


C’est à la salle des fêtes de Bonneville, que la famille et les amis de Gérard PERRIER originaire de Vélines se sont rassemblés en grand nombre, pour fêter les 100 ans d’un homme extraordinaire.
Dans un ambiance douce heureuse, chacun a rendu hommage à ce charmant et respectueux personnage de Vélines, qui a vu le jour en mars 1914, au Pontet maison familiale. Gilbert de MIRAS, maire de Vélines rendra hommage à Gérard PERRIER, « cette année nous avons trois centenaires dans le village, l’ai est bon sur nos plaine et coteau ». Le premier édile se confiera admiratif d’un honnête homme aux nombreuses valeurs, « nous avons tous besoin de modèles ».
Beaucoup se souviendront de l’hommage rendu par Jean-Jacques PERRIER à son papa, ce discours émouvant, teinté d’humour, empreint d’amour, dévoilant ce qu’il appellera « la personnalité singulière de Gérard PERRIER ». Oui le fil conducteur de cette allocution, « pour cet homme aux racines rurales. Avec trois références pour papa : le culte de la tradition pour ce jeune agriculteur, sa conviction de la valeur irremplaçable du temps, et la recherche sans cesse renouvelée d’un bon équilibre entre le bien d’autrui, et les aspirations de l’individu. » Et de présenter « sur le socle vivace de sa jeunesse, Le Pontet berceau familial, Bordeaux pour l’apprentissage de l’autonomie, Bergerac le lycée Henri IV,…sont venues se greffer de belles rencontres. De l’amour. Maman (Yvette BOURGUIGNON), leur mariage le 16 mars 1939 », deux demoiselles d’honneur étaient aux côtés de Gérard ce jour de fête. Des rencontres quand Gérard PERRIER fut maire de Vélines de 1960 à 65 : des échanges avec le Général De Gaulle lors de sa venue à Bergerac en 1963, avec Dominique BAUDIS…
Jean-Jacques PERRIER approfondira les traits de caractère essentiels de son père ainsi, le courage ; « il en fallait pour le dur travail de viticulteur au Pontet, puis partir si vite après le mariage à la guerre, la tuerie à Charleroi…Le décès dramatique accidentel de ses parents en Suisse. Courage, bon sens et mesure. Ainsi, tu te garderas toujours des chapelles et du militantisme. La mesure qui signifie que je parlerais plus de tes goûts que de tes passions. Le bon sens des horaires fixes des repas, de la discipline alimentaire…Ton tempérament issu d’une éducation stricte. » Quelques anecdotes à la clé. Ah si une seule passion pour la montagne source de joie intense, et les grandes forêts d’Auvergne et du Limousin.
Gérard PERRIER écoute attentif, très attentif, juste un sourire de temps à autre…Et je pourrai lire sur ses lèvres en fin de discours, « merci mon petit, merci mon petit… ».
C’était peut-être trop dur pour cet homme si sage, ou inattendu, il faut dire que M. PERRIER est devenu plus « économe de ses propos, un homme d’une plus grande intériorité » et qui inspire le respect. On l’aura compris ce message était celui d’un fils à son père, de tout l’amour qui les unit, de l’amour grandissant qui a jalonné le chemin de leur vie, de celle de leur famille et amis. « Ce chemin que nous allons poursuivre encore… » conclut J.-J. PERRIER.

 
(article C.D.)



  

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