dimanche 3 janvier 2016

Jeanne FERRY et Henriette MÉRIGOT


SAINT-SEURIN-SUR-L’ISLE (33)             5 juin 2014
 (Le Résistant)

Deux centenaires déclarées citoyennes d’honneur


Le mois de mai 2014 a vu deux Saint-Seurinoises fêter leur 100è anniversaire


Jeanne FERRY et Henriette MÉRIGOT sont entrées dans l’histoire locale et dans la liste très fermée des centenaires. Une longévité encore peu commune d’autant que les deux femmes affichent une fraîcheur surprenante et sont encore à domicile. Pour marquer ces parcours de vies exemplaires, le maire de Saint-Seurin-sur-l’Isle et Président du CCAS, Marcel BERTHOME, le conseil municipal et les administrateurs du CCAS ont décidé de déclarer ces deux administrées « citoyennnes d’honneur » de la ville de Saint-Seurin-sur-l’Isle. Anne BERTHOMÉ, première adjointe et Eveline LAVAURE CARDONA vice-présidente du CCAS et adjointe aux affaires sociales, se sont rendues à leur domicile pour leur remettre le diplôme honorifique accompagné d’un joli bouquet de fleurs. Un présent et un titre qu’elles ont toutes deux reçus avec beaucoup d’émotion.
Née le 1er mai 1914, Jeanne FERRY vient en vacances à Saint-Seurin dès l’êge de 15 ans, elle s’y installera définitivement en 1954 avec son mari dans la maison qu’elle occupe encore aujourd’hui sous la vigilance affectueuse de sa petite-fille Amandine LAMOUROUX et grâce au dévouement de son infirmière Jamila BENSALEM et de son assistante à domicile Elisabeth BARENOT, souligne sa fille Michèle. Arrivés de Paris, Jeanne et son mari ont travaillé à l’usine de chaussures Bonnot ; elle compte aujourd’hui trois arrière petits-enfants, quatre petits-enfants et deux filles.
Née le 9 mai 1914, Henriette MÉRIGOT n’est installée à St-Seurin que depuis août dernier où elle a rejoint sa fille. Affichant une coquetterie à toute épreuve, cette citadine bordelaise se maquille encore avec soin chaque jour. « J’ai été modiste et je m’entretiens », explique-t-elle ! A 92 ans elle faisait encore du vélo et son marché. Là est peut-être le secret de jouvence d’Henriette qui se déplace encore seule.

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